Il existe plusieurs types d’intolérances : 

• Les intolérances dues au contact de composés chimiques contenus dans certains aliments
• Les intolérances dues à l’absence de certaines enzymes digestives normalement présentes
• Les intolérances dites temporaires en cas de pathologie

Les intolérances alimentaires se traduisent le plus souvent par des troubles digestifs : maux de ventre, diarrhées, vomissements, ballonnements…  Des signes cutanés comme des rougeurs, mais encore des sensations de malaise, maux de tête ou sueurs froides.

Les symptômes disparaissent généralement lorsque l’aliment n’est plus consommé mais ils peuvent persister et provoquer fatigue et amaigrissement si celui ci n’est pas évincé.

Les intolérances les plus fréquentes sont :

• L’intolérance au gluten qui est due à une protéine présente dans le germe et dans l’enveloppe de certaines céréales.
• L’intolérance au lactose qui est due à une sécrétion insuffisante de lactase (enzyme qui digère le lactose au niveau de l’intestin). Elle peut être héréditaire et les symptômes apparaissent dès la naissance ou elle peut être temporaire en cas de gastro-entérite.              

Lorsqu’une intolérance alimentaire a été confirmée par des examens complémentaires, le pédiatre prescrit un régime particulier qui évite les aliments responsables de l’intolérance, tout en essayant de garder un équilibre dans l’alimentation.

Le système étant défaillant, il va réagir contre une substance étrangère mais normalement inoffensive. Ce qui se traduit par une libération d’anticorps spécifiques à l’allergie à la suite de cette rencontre. Les symptômes peuvent survenir immédiatement après l’ingestion de l’aliment jusqu’à 48h après la consommation.

Le bébé sera en parfaite santé tant qu’il ne sera pas en contact avec l’aliment. Toutefois, il faut faire attention à la contamination croisée si on cuisine l’allergène en question pour le reste de la famille. Il est important de ne pas transmettre l’allergène par les mains, la surface de travail ou le matériel de cuisine.

• Si les 2 parents sont allergiques : 80 % de risque pour l’enfant d’être allergique.
• Si 1 seul parent est allergique : 50 % de risque pour l’enfant d’être allergique.

Cependant, même en l’absence de parents allergiques, un enfant peut développer des allergies.

Il existe 14 allergènes alimentaires majeurs :

Concernant cette liste d’allergènes alimentaires majeurs, il est important que l’introduction de ces aliments se fasse de manière sécurisée et suivie pour que cela se passe au mieux.

• Introduction d’un allergène sur 5 jours (3 jours un même allergène au repas et 2 jours d’observation sans aucun allergène)
• Chaque allergène doit être testé de façon isolée

Surveillez votre bébé afin d’identifier les premiers signes de réactions allergiques comme une enflure autour de sa bouche, des petits points rouges ou encore différentes plaques sur son corps. Ne pas redonner l’aliment si votre bébé a fait une réaction et en parler avec votre pédiatre.

Il existe une fenêtre de tolérance entre 4 et 6 mois où l’enfant doit goûter aux différents allergènes. Selon les préconisations Françaises qui sont assez récentes, c’est le moment optimal pour éviter les allergies par la suite. Sachez qu’en France environ 10% de la population est touchée par les allergies alimentaires.

Idées d’introduction pour l’œuf :

• Lundi : Lamelles d’omelette nature
• Mardi : œuf dur avec un filet d’huile d’olive
• Mercredi : Carré de tortilla aux légumes