Tous les bébés malades ne réagiront pas de la même manière. Les rhumes, poussées dentaires douloureuses, bronchiolites, gastro-entérites, infections en tous genres… constituent autant de pathologies pouvant être à l’origine d’un stop alimentaire.
Alors que les débuts de la diversification se passaient sans encombre, vous observez que du jour au lendemain, bébé refuse tout ce que vous lui proposez, même son plat favori. Il est alors probable que la douleur et l’inconfort liés à son infection ou à l’inflammation mette votre enfant en « mode sécurité », c’est ce que l’on qualifie ici de stop alimentaire. Pendant cette période difficile, l’enfant n’aura pas l’énergie suffisante pour se concentrer sur les aliments, sur sa préhension, pour la coordination et la vigilance que lui demande l’alimentation autonome.
Durant ces périodes, il est préférable de privilégier ce qui est fonctionnel et apprécier, sans oublier que le lait maternel ou infantile couvre une bonne partie de ses besoins. Il sera alors l’aliment à privilégier de façon transitoire.
Lorsque les poussées dentaires douloureuses font leur apparition, il sera judicieux de proposer à bébé des aliments froids (sortis du frigo ou glace maison ou morceau de tomate congelée par exemple), mous et/ou des textures lisses (purées, yaourts, compotes). Certains apprécieront de pouvoir rogner des aliments plus texturés comme une croûte de pain ou une cracotte adaptée aux bébés.
Si bébé présente des troubles digestifs associés à une accélération du transit (diarrhées), on peut privilégier le riz, la purée de carotte, les pâtes blanches, la compote de pomme ou la banane par exemple.
Pendant un rhume, bébé aura du mal à respirer de par l’encombrement des voies respiratoires, il faudra donc privilégier les lavages de nez et l’alimentation liquide qui limitera les apnées lors de la mastication.
Pour rappel, on ne mettra pas un bébé à table s’il est trop épuisé, s’il fait de la fièvre, s’il tousse beaucoup ou a des vomissements. On privilégie alors le lait et la prise en charge de la phase aigüe.
Selon les enfants et les affections, cet épisode peut durer de quelques jours à quelques semaines. Il est naturel que cette situation soit rapidement inquiétante pour le parent.
Si votre bébé guéri continue de refuser ses repas, si vous sentez une modification durable de son comportement ou encore une perte de tonus, de la fatigabilité, une irritabilité inhabituelle, … il est alors préférable de consulter.
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